5 choses à savoir sur le renard !

Rendu populaire grâce au célèbre roman de Renart, celui que l’on surnommait le goupil n’en reste pas moins un animal qui cache encore de nombreux secrets. Que vous soyez de la ville ou de la campagne, le renard est un animal extrêmement présent dans notre environnement proche : vous vous devez de le connaitre.

1. Difficile à berner2. Pas si nuisible que ça3. Une adaptabilité à toute épreuve4. Un instinct sauvage infaillible 5. Un animal à éviter

1. DIFFICILE À BERNER

Fidèle à sa réputation, le renard est un animal très malin. Il est d’ailleurs capable de chasser en couple en distrayant la chevrette pendant que la renarde chasse le faon. C’est un animal omnivore : il peut aussi bien manger des petits gibiers, des vers de terre que des fruits. Il serait même amateur d’œufs. Si vous désirez l’appâter, un mélange de viscères, de déchets de volailles et de patience sera nécessaire, car le renard ne se jettera pas dessus sans réfléchir : il reviendra chaque jour pour s’assurer que l’endroit est bien sécuritaire, il peut même décider d’abandonner cette source de nourriture sans y toucher. Attention, si par mégarde vous dispersez votre odeur autour d’un terrier, le renard est capable de l’abandonner en amenant ses petits avec lui.

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2. PAS SI NUISIBLE QUE ÇA

Attention, la liste des nuisibles est mise à jour chaque année et dépend de chaque département : le renard peut manquer à l’appel. Vérifiez bien qu’il soit présent dans le Tableau récapitulatif des animaux classés nuisibles dans votre département et pour la période concernée avant d’entreprendre la pose de pièges. Si vous détenez les autorisations nécessaires pour cette activité, préférez les pièges à lacet avec un arrêtoir, non dangereux pour les autres animaux qui risqueraient de s’y prendre.

3. UNE ADAPTABILITÉ À TOUTE ÉPREUVE

Avec la disparition progressive de son habitat naturel, le renard n’a pas d’autre choix que de s’adapter. Il n’est donc pas étonnant de voir de plus en plus de renards squatter les zones urbaines françaises comme on peut déjà le voir en Grande-Bretagne. Cette proximité le rend de moins en moins sauvage. Attiré par la nourriture, il n’a d’ailleurs plus honte de se cacher pour venir fouiller dans les poubelles ou les décharges en quête de nourriture. En plus de cohabiter au plus près de l’Homme, le renard est également capable de cohabiter avec un blaireau dans le même terrier, un fait qui dénote son incroyable capacité à s’adapter.

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4. UN INSTINCT SAUVAGE INFAILLIBLE

Concrètement, le renard peut s’apprivoiser. Cependant, il n’adoptera jamais un comportement similaire à celui du chien. À un moment donné, son instinct sauvage risque de reprendre le dessus, le poussant à fuir pour retrouver son cadre naturel. Si l’envie vous prenait d’attraper un renardeau dans l’optique d’en faire un animal de compagnie original, sachez donc qu’il n’est pas un compagnon de route fidèle. Son odeur et ses habitudes de vie risqueraient de surcroît de vous irriter. De plus, il cohabite difficilement avec d’autres animaux de compagnie. Légalement, la détention d’une espèce sauvage est interdite, sauf cas spécifique, donc si vous tombez sur un individu blessé, il est préférable de l’emmener dans un centre prévu à cet effet. Soigner et élever un animal sauvage demandent des connaissances et des capacités spécifiques pour assurer le bien-être de l’animal.

La détention d’animaux sauvages en captivité est régie par le code de l’environnement, articles L. 413-1 à L. 413-5 et ses textes d’application. Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.ecologique-solidaire.gouv.fr

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5. UN ANIMAL À ÉVITER

Officiellement, la rage provenant du renard a été éradiquée en France en 2011. Le risque demeurant faible, il est toutefois conseillé de prendre des précautions et de consulter en cas de morsure. Mais aujourd’hui, la maladie la plus préoccupante est l’échinococcose : c’est une infection provoquée par un parasite contracté par les campagnols, puis par les renards qui les ingèrent. Si elle n’est pas dangereuse pour les animaux, c’est tout le contraire pour nous. L’Homme peut être conta- miné par absorption directe des œufs de ces larves qui se trouvent essentiellement dans les déjections du renard, qui urine et défèque pour marquer son territoire. Même si cela peut paraître tentant, évitez de manipuler des individus morts ou vivants. Prenez toujours l’habitude de laver vos mains ainsi que tous les prélèvements faits en milieux naturels : champignons, fleurs, plantes sauvages… 

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