Edito #7 : Partez, il est encore temps !

Vous avez opté pour la grande ville…
Rares sont ceux qui s’y enterrent par goût. En temps « normal », vous avez fait ce choix pour diverses raisons, la principalement reconnue étant celle de gagner votre vie, le travail y étant souvent plus facile à trouver.

Après quelques années, force est de constater qu’au lieu de la gagner vous perdez cette précieuse vie, vous vous transformez à l’image de la ville que vous avez choisi d’habiter pour finir par être habité par elle. La rudesse, l’âpreté des relations, la dépersonnalisation dans l’individualisation et parfois l’isolement vous esquissent assez précisément ce qui se passera lorsque les temps deviendront « anormaux ». Vous ne vous appartenez déjà plus alors qu’il vous faudra défendre le peu que vous possédez face à ceux qui voudront tout et qui n’auront plus rien.

Belles perspectives d’avenir forgées aux feux de l’égoïsme au mieux, de la solitude au pire…

Si vous ne possédez pas d’amis fiables dans cette ville, si vos moyens et vos talents sont petits et limités, si votre mental est poreux, oubliez la ville, partez sans vous retourner avec ce qui vous reste encore : la dignité. Vous ne changerez pas la ville, mais elle vous changera assurément !

Préparez dès aujourd’hui votre départ dans la sérénité et sans attendre. Reconnaissez au plus tôt les parcours, les moyens qui vous en sortiront. Faites que vos points de chute ne soient pas des impacts, que vos destinations soient choisies et non pas imposées, que vos trajets ne soient pas des errances. Achetez avec vos faibles moyens une vieille baraque à retaper, une BAD qui vous le rendra bien. Un tas de cailloux à la campagne vaut mieux que des ruines à la ville.

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La Panic room, cette pièce de survie à destination des citadins qui ont fait le choix de rester et qui n’ont plus d’autres recours que de s’y confiner est l’ultime solution quand tout se complique. Vous vous y penserez protégés, vous et votre famille, quand la fureur et le chaos régneront au-dehors sans date butoir…

La Panic room a pourtant ceci de commun avec la ville, ce ridicule qui peut tuer : le plus dur n’est pas d’y entrer, mais d’en sortir !

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